Marius abandonne Koh-Lanta : "Je n'ai pas supporté d'avoir les caméras braquées sur moi".Marius : Le camp, c'est un environnement où on a beaucoup de temps pour se poser des questions. On passe la nuit à ne pas dormir... J'ai très mal vécu le côté émission télé. Je n'ai pas supporté d'avoir les caméras braquées sur moi et les journalistes qui m'interrogeaient. J'ai vécu ça comme une oppression.
Pourtant, vous saviez bien que Koh-Lanta est avant tout un programme télé !
M. : Je sais bien mais je ne m'attendais pas à ça. Je n'ai pas trouvé l'aventure que j'étais venu chercher. Je me demandais ce que je foutais là. J'ai préféré rester sur mes valeurs et j'ai préféré partir. C'est difficile à expliquer. C'est psychologique. Du coup, j'ai perdu de vu mes objectifs.
Etes-vous conscient que vous avez pris inutilement la place de quelqu'un qui rêvait de faire cette aventure cette année?
M. : J'entends bien mais je n'ai rien à dire là-dessus. Si je m'étais attendu à ça, je n'y serai pas allé... Je ne regrette pas d'avoir abandonné. Ça reste juste une émission de télé. Je n'arrivais pas être moi-même. J'avais l'impression de jouer un rôle. Je ne voulais pas engrener mes camarades.
Même Denis Brogniart n'est pas parvenu à vous convaincre de rester...
M. : Seuls mes camarades auraient pu. Ils ont fait ce qu'ils ont pu. Romain qui était comme mon grand frère a tout tenté. Ça n'a pas suffi.
Pourquoi aviez-vous participé ?
M. : Je cherchais à faire de la survie. J'ai toujours été attiré par les sports extrêmes. De ce point de vue là, ça été super cool.
Aujourd'hui, vous continuez vos études ?
M. : Oui, en design automobile. Je fais un stage en Allemagne.
Allez-vous continuer à regarder Koh-Lanta ?
M. : Bien sûr. J'ai la curiosité de voir ce que mes camarades ont fait.
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Une larme qui coule ne veut pas toujours dire tristesse